Une ombre noir... approche

Une vallée… de montagnes noyées de brumes et de ténèbres où, depuis trois jours, tombe une pluie torrentielle qui fait déborder les ruisseaux et descendre la boue des montagnes, l’orage se déchaîne avec une telle violence que l’on ne peut rien entendre d’autre. Dans le village voisin les gens arrêtent leur principale occupation. Ils baissent la tête, avalent leur soupe et attendent, frissonnant, que cette tempête s’apaise.
Un rideau de pluie s’abat sur la forêt ; régulièrement un éclair illumine les montagnes grises. L’écho du tonnerre résonne au dessus de la vallée. A quelques lieus de là avant il n’y avait rien d’autre qu’une nature ardente et indomptée, la chanson du vent des arbres et des elfes.

"Le ciel se montre sous toute sa splendeur n’est pas… père ?"


"Nous sommes arrivés aux points où vous nous l'avez indiquer."

Les paroles du soldat avait sorti la jeune femme de ses pensées. Elle fut quelque peu outrée qu'on l'ai dérangée pendant qu'elle réfléchissait. Mais elle vit au loin ce qu'elle espérait et face à cela elle remit sa rengaine à plus tard.
La jeune femme inspecta les lieux du regard.

"Nos hommes sont prêts ?"

"D'ici quelques instant nous aurons fini de nous préparer."

"Parfait... soldats..."

Une légère brise vint soudainement, comme un frisson qui vous entoure pour vous emporter.
Le chef des gardes regarda discrètement la dame. Son armure aussi noire que la nuit brillait de magie. Elle était très belle, sa chevelure rouge flamme était presque irréelle. Elle portait bien son surnom de "l'Ecarlate". Ses cheveux aux vent découvrirent son visage, et il pouvait voir le trait de son sourire. Un sourire...
Il détourna rapidement le visage car le dragonnet de la dame lui lançait un regard tueur et montrait ses crocs.
Le soldat partit donc tout en s'inclinant derrière la jeunne femme.
Celle ci dit à son animal, dès que le garde fut assez loin:

"Cela ne sert à rien de lui lancer ces regards, Tor, tu risquerais de l'effrayer.
... Une nouvelle ère commence."

Aïlin se promenait ce soir là dans les lisières de la forêt abritant le royaume de son peuple.
Nostalgique, il jetait de fréquents coups d'oeil au sous-bois faiblement éclairé par les rayons de la Lune perçant entre les branches.
Sortant de la futaie, le jeune elfe se trouva dans une large plaine surplombée par une haute colline.
De sa vision d'elfe, Aïlin aperçu de petites silhouettes postées en haut du monticule. Il les identifia comme étant des soldats.

Étrange...

Intrigué par la présence de ces soldats à cet endroit là, Aïlin décida d'aller voir ce qu'il en était. Grimpant d'un bond sur le dos de sa magnifique jument à la robe et aux crins d'un blanc pur qui se nommait Géda faurth Aiédal (neige du matin, mais Aïlin l'appelait le plus souvent Géda), et se dirigea vers le sommet du monticule.
Arrivé à son but, il se trouva devant une femme bardée d'acier, fort jolie. Aïlin ne s'y trompa pourtant pas, il savait que la femme assise face à lui ne paraissait pas son âge. Il remarqua le dragonet de la guerrière (du moins supposait-il que c'était une guerrière), l'épée à sa ceinture, son diadème, ses cheveux rouges sang, et surtout, les petite troupe de soldats qui se trouvait derrière elle.

Posant pied à terre, le jeune prince s'inclina courtoisement.

-Bonsoir, mademoiselle. Je suis Aïlin, elfe et mage noir de mon état.

...

La jeune fille souria et alla vers son…. « Père ».
Son « père »… une forme reposait, quasi transparente. Son corps couché se perdait dans les ténèbres. Le corps de la bête s’étirait presque sur toute la largeur de la grotte. Les ailes repliées, elle dormait , son museau était posé sur la roche.
Un dragon.
Et pas n’importe quel dragon, Throkwan, le fléau des montagnes grises. On le surnommait : Le Noir. C’était un puissant dragon considéré dantant comme un dieux. Mais plus aujourd'hui....
Autour d’eux, l’obscurité est presque complète et seule la lumière des éclairs fait distinguer les personnages dans cette grotte sombre. La jeune fille posa ses mains sur son museau, près de ses naseaux fumants.

"Tu sais père… je me demande si je rencontrerais un jour quelqu'un de mon espèce... Tu crois que j'en rencontrerais un, un jour ? Et qu'il me reconaitera comme je suis ? Dis moi père... est ce vrai ?..."

C'est le passé qui resurgissait à nouveau quand...

"Bonsoir, mademoiselle. Je suis Aïlin, elfe et mage noir de mon état."

Nephenie avait senti sa présence avant mais ne s'en était pas préocupée, pensant que ce n'était qu'un garde qui cherchait à poser à nouveaux des question inutiles. Mais... quand elle entendit la voix de la personne et surtout quand elle vit, ses yeux d'un bleu, pourtant assez fluide, devinrent doux tandis que ses sourcils se fronçèrent comme une enfant à qui on avait prit quelque chose et que l'on rendait enfin en se moquant.
A vrai dire elle était surprise de cette apparition. Le jeune elfe avait une tenue noire, la peau marron et les yeux gris comme ses cheveux. Une jolie courrone rouge ornait sa tête. Et bien sur il avait des oreilles comme elle. Un cheval blanc se tenait près de lui.

Après l'avoir regarder avec beaucoup d'attention, elle se remit de son état et souria légèrement.
Son dragonet avait senti cette présence d'elfe et se rapprocha de sa maîtresse en grognant.
Elle stoppa celui-ci en mettant son bras devant lui pour qu'il arrête. Et il s'arrêta aussitôt. Mais il lui adressa quelque mots par la télépathie.

*Quel prétention jeune elfe de te présenter en toute impunitée devant ma maîtresse.*

Elle s'approcha devant le jeune elfe. Et adressa quelque mots, à son tour par télépathie:

*Du calme Tor, après tout c'est un elfe*

"Enchantée Messire Aïlin, Elfe mage noir."

Trois guerriers armés arrivèrent en courant. Suant à grosse gouttes et trainant à cause de leurs armures. Ils s'arrêtèrent et pointèrent leurs armes vers le jeune elfe.

"Ma Dame, ne craignez rien ne le tenons."

Tor, le dragonet émis un grognement vers les gardes. Ceux ci reculèrent. Nephenie les regardaient de haut mais sans aucune prétention, aucun sentiment ne se tira de son visage.

"Ce jeune elfe est mon invité. Occupez vous de votre tache."

Les soldats s'inclinèrent respectueusement.

"Il sera fait selon vos ordres Dame "Ecarlate"."

Et ils se retirèrent et allèrent à leurs principal mission.

"Venez donc dans ma tente Messire Aïlin."

Lui dit elle gentillement. Tandis que le dragonet regardait avec mépris le jeune elfe. Celui ci resta sur place. La jeune femme, elle entra dans la tente.

Après avoir jeté un long regard à la féroce créature qui lui semblait si antipathique, le jeune prince entra dans la tente.
Le dragonnet vacilla un instant sous l'intensité du regard fixé sur lui. Assurément, cet elfe n'était pas commun, même pour ceux de sa race.

Aïlin s'assit sur un siège bas. Son regard se perdit un instant au loin, mais Nephenie perçut les pensées qu'il adressa à sa superbe monture:

"Has field dë ohn, Gëda."
Ce qui signifiait: "Fais attention à toi, Neige."

Puis, le jeune mage observa son hôte.

-Je m'étonne, madame, de votre présence ici. Les gens évitent de rôder près de ces bois.

-En connaîtriez-vous la raison, messire ? Répliqua Nephenie.

-Je crains fort que non, mentit l'elfe. Cependant, ne recherchant pas spécialement la compagnie des hommes, il m'arrive de m'aventurer en ces bois. Plus d'une fois, j'y ai observé de biens étranges événements...

"Des persones étrange comme nous jeune mage ?"

Elle prie un peut de son breuvage qui était sur une petite table basse.
Bien entendue Nephenie n'était pas là par hasard. Le regard de Nephenie semblais si lointain et si instguant. Tel quel qu'il était presque envoutant sans le vouloir.
Nephenie semblais tout de même, malgré cet acceuil chaleureux qu'elle (seule) lui faisait elle paraisait un peut froide et dure. Peut être avec elle même au fond. Mais elle semblait telement intriguée par le jeune elfe et tant de passés, bien que douloureux lui permettais de revivres ses moments joyeux qui avaient presque totalement disparue.
Elle lui posa quelques questions; comment allait le pays des elfes ? d'ou vennait il ? et pour finir...

"Bien que vous aimiez la nature et la solitude. Par votre coeur je resens comme une insertitude. Seriez vous perdu dans vos pensée jeune mage Aïlin?"

Comme tous les "dragons", dus moins leurs capacitée, il pouvais sentir les patement du coeur par une extreme conscentration. C'est pourquoi la plupars du temps la dame ne répondait pas, soit par ce fait, soit par sagesse d'esprit.

Nephenie resentie un soupsons d'une colère et desception quand le jeune mage dit:"Cependant, ne recherchant pas spécialement la compagnie des hommes, il m'arrive de m'aventurer en ces bois."


_Tu sais père… je pense que les humains son des être fascinant, j’aimerais bien en voire un de près, un jour.

Le grand dragon noir la fixa des ses grand yeux ouverts. Une intelligence phénoménale brillait dans son regard. Soudain il se dressa sur ses pattes antérieures, son regard s’était tourné vers l’entrée de la grotte. Etonnée, elle se retourna.
Un homme en armure, un guerrier sans doute… et tenait de sa main droite une lance. Il dit alors d’une voie forte.

_Toi Dragon, au nom du duc de cette contrée, la fin de ton règne fera débuter une nouvelle aire… meure !!!

Voyant que l’humain fonçait sur lui, il fit vote face et l’embrocha de ses cornes pour l’expulser contre la paroi de la grotte. Puis, il l’envoya dégringoler de la montagne. La jeune fille n’avait bronchée, elle s’était juste coller contre la paroi de la grotte sans dire un mot. « Le Noir » revint dans la grotte. Il se pencha vers sa fille en émettant un peut grognement.

_As tu peurs ?

_Non, je n’ais pas peur…

De ses narines sortirent un peut de fumée. Il hocha la tête.

_Je sens ces choses là… Comment était ce ?

_Courageux…

_Courageux ?

_Effrayant aussi.

_Ce qui est effrayant, c’est d’agir sans but. Tu voulais voir ? Tu as vus. Qu’attendais tu de plus ? Des hommes on sacrifier leurs existences pour obtenir notre tête, pourquoi ? La jouissance, la richesse ou pour leurs propre satisfaction. As-tu l’intention de suivre le même chemin ?

_Jamais de la vie…

Le grand dragon noir ria.

_A la bonne heure. Il serais peut être temps, que tu accomplisses ce pourquoi tu es ici. Te sens tu prêtes ?

Elle réfléchissa un instant et souria un petit air de malice se dégageais de son sourire.
Le crépuscule naissant chassait maintenant la pluie de son souffle fade.


"Les hommes sont des êtres auquel je n'apporterais aucune pitiée. Leurs manie et leurs façons sont aussi bien méprisables que détestables et toutes les autres especes son considerées comme des nuisibles et nous considéres comme des monstres."

Elle se releva et frappa des mains, un solda accourue et elle lui ordonna par telepatie de monter une autre tente.

"Oui, à vos ordre ma dame."

Il s'inclina respectueusement et de jeunes filles assez belles arrivèrent leurs cheveux était court et bruns. La première chose que l'on remarquait cher elles c'était leurs yeux colorés, on aurrait dit, un arc en ciel telement ils étaient beau. On pouvais voir aussi leurs oreilles d'elfes. Elles étaient élégante et raffinée. Leurs vêtement étaient différents comparer au domestique habituel de cet époque et semblaient venir d'ailleurs.
Au début, elles ne prétirent pas attention au jeune garçon et s'inclinèrent devant leur maîtresse.
Nephenie leurs parla dans un langage inconnue.
Les jeunes filles se retournèrent alors vers Aïlin et le s'allurère. Elles le prit par la main chacune de leurs côté (doite et gauche).

"Je vous présente Iris et Isis, ce sont des jumelles, elles vont t'emener à ta tente afin que tu puisses te laver et te changer. Ce soir Aïlin tu es mon inviter ainci que ton compagnon, si tu le veux bien Aïlin."

-Merci, Ma Dame, répondit l'elfe, tout en saluant. Je vous sais gré de m'accorder les faveurs de votre hospitalité. Je vous remercie également au nom de ma compagne, Neige.

Nephenie fut étonnée d'entendre de si aimables paroles. Elle n'avait pas l'habitude de se voir la cible de tant de politesses, mais les cérémonies de cet elfe lui rappelaient quelque chose, elle ne savait pas quoi. C'est en le regardant partir qu'elle songea qu'il devait être bien agréable de vivre parmi ses semblables.

Les deux jeunes servantes conduisirent le prince à une petite tente rouge sang montée un peu à l'écart du campement. Puis, Aïlin les congédia, assurant qu'il se débrouillerai très bien tous seul. Les deux femmes parties, il s'assit en tailleur sur le sol et décida d'explorer plus en avant cet étrange endroit. Par la pensée. Il sentait quelque chose de bien étrange à l'œuvre, ici.
Projetant sa perception hors de son corps, l'elfe se mit à percevoir toute chose vivante en ces lieux. Rien de bien anormal dans le camps lui-même, mais Aïlin sentit très vite une puissance phénoménale à quelques lieues seulement de la colline. Une conscience sombre, emplie de noirceur, cruelle, sans pitié.
Il sentait la puissance de cette entité contenue par un lien invisible, mais sentait sa fureur et son excitation. La créature paraissait en passe de se libérer.
Surmontant la terreur que lui inspirait cet être malveillant, Aïlin s'approcha (toujours en pensée) plus avant. Il distingua alors la terrible créature en son ensemble. Face à lui, se tenait le pire ennemi des elfes (à l'exception des elfes noirs), un dragon noir ! Un gigantesque dragon noir, tout de noirceur enveloppé.
Sa gueule immense découvrait une terrible rangée de crocs grands comme des sabres, dix fois plus tranchants, dur comme le diamant, d'immenses cornes surmontaient sa tête hideuse, de grandes ailes membraneuses sortaient de son dos puissant, et des écailles, véritable blindage naturel, noires comme la nuit, couvraient le dragon du bout de son museau jusqu'à sa queue immense, terminée par de redoutables piquants. Une crête des mêmes piques couraient les long de la colonne vertébrale de la bête.
Le monstre darda soudain une langue fourchue vers l'intrus, vomissant un flot de flammes rouges sang. Alors qu'il se retirait précipitamment, Aïlin eu le temps de percevoir une silhouette debout à côté du noir dragon. Une silhouette fine et dotée d'une longue chevelure. Nephenie.

Le prince réintégra son corps, la poitrine secouée par des sanglots nerveux. Il était proprement terrifié.
Des pas précipités se dirigeant vers sa tente le firent réagir. Un garde, sabre au clair, se rua vers lui. Aïlin plongea sous la lame qui lui érafla le dos, tira sa propre arme et contre attaqua, bloquant son adversaire au moment où celui-ci s'apprêtait à lui trancher le cou. Le magicien noir leva sa main gauche et prononça une brève incantation qui fit vaciller le soldat qui baissa un moment sa garde. Aïlin lui enfonça Du Freor au travers du corps.
Puis il sortit précipitamment, tout en sifflant sa monture. Neige arriva au galop, et l'elfe bondit sur son dos.

-Cours, Neige, cours ! Va vers la forêt hurla-t-il !

Son amie obtempéra. Du coin de l'oeuil, le jeune prince vit Nephenie lancer une incantation vers lui, tandis que des gardes montés le prenaient en chasse.
Ceux-ci ne l'inquiétaient pas, Neige était bien plus rapide qu'eux. En revanche, il doutait de pouvoir bloquer le pouvoir de quelqu'un comme Nephenie.
Il lança néanmoins une incantation de protection. Et serra les dents.
Lorsque le pouvoir de son hôtesse de la soirée l'atteignit, le jeune elfe crut être emporté par une vague phénoménale. Ses défenses furent balayées comme fétus de paille. Il sombra dans l'inconscience. Juste avant de s'évanouir tout à fait, il aperçut un groupe de cavaliers, qui galopaient à bride abattue hors des bois.
Leurs cheveux d'argent flottaient derrière eux. Leurs traits étaient empreints de grâce, et ils étaient vêtus superbement d'armures d'argent. De longes et fines lames étaient glissées à leurs ceintures ouvragées, et ils portaient dans le dos de longs arcs et des flèches empennées de plumes de cygne. Des elfes...


Le prince se réveilla dans un lit chaud et confortable. Alors qu'il reprenait doucement connaissance, s'étirant avec volupté, il se rappela soudain les événements qui'il venait de vivre.
Se redressant aussitôt en envoyant valser ses couverures, il sauta à bas de sa couche, et sans se demander où il était, il entreprit de revêtir son amrure posée à côté du lit. Il bouclait son ceinturon et ceignait son épée quand il perçut une dame d'une grande beauté assise près de la grande fenêtre.
La femme se leva avec grâce. Aïlin se figea. Puis il s'inclina et murmura sourdement :

-Dame Ciriël de la maison de Naélin, Impératrice des elfes...

Le personnage en question, une elfe vêtue d'une robe splendide écarlate serrée à la taille par une large ceinture d'or et d'argent qui mettaient en valeur son corps magnifique, et au front cint par un diadème de diamant l'interrompit en le prenant dans ses bras et en le serrant avec douceur, sans un mot, mais ses grands yeux émeraude emplits de larmes, véritables perles de lumière. Elle posa sa tête au creux du cou du jeune elfe.

-Maman... chuchota le jeune prince, ému au delà des larmes...

Orpheee n'avait pas grand chose à faire dans cette histoire. Mais il sentit, alors qu'il accomplissait cette mission pour Marlab, qu'un grand désarroi avait envahi le cœur de son ancienne amie, Dame Ciriel.

C'est en soupirant qu'il se rappela d'elle :

-... maman... répéta Aïlin, tandis qu'une unique larme coulait le long de sa joue.

Le noble dame ne répondit pas, serrant juste son fils un peu plus fort. Ils restèrent longtemps enlacés, tandis qu'au dehors, des oiseaux faisaient résonner leurs allègres trilles.
Enfin, la souveraine s'écarta du jeune elfe. Elle s'éloigna doucement vers la porte et l'ouvrit. Puis, sans se retourner, elle dit d'une voix feutrée :

-Sois dans la salle du trône dans dix minutes. Nous avons beaucoup de questions à te poser, mon fils.

Déconcerté, Aïlin la regarda partir. Il se retrouva seul, les bras ballants, sans savoir quoi faire. Enfin, il quitta à son tour la pièce. Il déambula quelques minutes dans le palais, respirant les souvenirs de son enfance. Puis il se dirigea vers une porte majestueuse. A son approche, les deux battants s'ouvrirent d'eux mêmes. Le prince pénétra lentement dans une vaste salle, lumineuse, richement décorée. Un long tapis écarlate menait à un trône tout d'or et de pierreries qui se perdait dans le lointain. De chaque côté, le long des murs, s'alignaient des sièges. Sur les sièges, des centaines d'elfes aux visages graves tournèrent leurs regard vers Aïlin. Intimidé, celui-ci sursauta lorsque la voix de sa mère, autoritaire, résonna avec force :

-Approche, prince du royaume !

Après un instant d'hésitation, l'interpelé obéi, les bruit de ses pas étouffés par le tapis rythmant son avancée. Après quelques instants qui lui parurent une éternité, Aïlin se trouva devant le trône royal sur lequel siégeait Dame Ciriel, rayonnante, impassible, froide, le visage fermé. Son fils de pu que s'incliner en une révérence.

-Aïlin, Prince de la maison de Naélin, héritier légitime du trône, et renégat, sois malgré tout le bienvenu, clama la reine !
Tu te présentes aujourd'hui devant nous après tant d'années passées à nous fuir. Nous ne jugeront pas cet acte dans l'immédiat, devant ton arrivée pour le moins troublante, mais saches que tu n'échappera pas à tes actions !
Maintenant, mes conseillers et loi-même aimerions que tu nous expliques les raisons de ton retour aussi précipité.

Un instant, l'elfe songea à protester, mais les centaines de regards parfois hostiles dont il était la cible l'en dissuadèrent.
Il narra donc en détail les faits survenus depuis son arrivée au campement de Nephenie. Lorsqu'il mentionna le dragon noir, les elfes présents réagirent, pour le moins inquiets d'un tel fait. Puis, lorsque le jeune prince eut terminé son récit, sa mère le congédia, lui demandant de ne pas sortir du palais.

Pendant ce temps, Nephenie se trouvait près du grand dragon...

*à toi, Nephenie !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!*

[Dans le sanctuaire: Après que Nephenie est rendue les homage au mort elle se rendit dans la grotte. Elle y mit une pière sacrée qu'elle avait récupérer pendant un de ses périples c'était une pière dans laquelle était incruster deux autres pierre, un rubie et un saphire. Il y avait une grande stelle face àn elle, repréentant le grand dragon noire. Elle mit le joyeau sur un des yeux du dragon]

LE BUT DE NEPHENIE: est de rassembler 14pierres sacrée qui repréesnte les 14 étoile qui forment la constellation du dragon pour pouvoir le ramener à la vie.

Une étrange odeur le suivait... Elle apportait déjà la mort et la terreur alors maintenant... La mort la suivait maintenant avec plus de proximité... La mort qui était sa "vie" et lentement, elle terminait « Sa » transformation. Encore quelques jours et « Il » serait de nouveau sur terre... Même « s'Il » n'en possédait pas tous les pouvoirs. Pour « lui », cela n'avait pas d'importance... « Il » en avait d'autres pour les compenser. Bien que « il » n'aurait pas de problème à s'adapter à son nouvel état... « Il » avait toujours su affronter les obstacles sur la voie de son existence. Son stade nouveau ne sera pas une gêne. « Il » trouve même agréable de plus avoir à subir les faiblesses physiques d'un corps vivant....

[La grande salle du trone]

Un puissant vent souffla contre les murs de la puissante demeure de elfes. Dehors un orage sévissait, produisant toute la rage de la fureur de la nature, comme si le royaume des Ténèbres était un outrage à la vie. Il l'était dans un sens, mais le mal était lui aussi un équilibre dans un univers en constant mouvement. Mais cette fois, les choses risqueraient peut-être de changer...Dans la grande salle où siégeait le trône de la reine, la lumière vacillante des torches aux flammes blanche fut soufflée par l'aveuglant éclat des éclairs qui percutaient le sol corrompu. Le tonnerre roulait en puissance et en colère... Les éléments exprimaient bien des choses, mais avec l'apparition d'un être précis dans cette immense salle pourrait faire penser tout autre...

L’Ame du dragon noir... dus moins une partielle mais visible qui s’adressait à la reine, la grande reine des elfes. On ne sait comment ni pourquoi elle fut devant elle mais elle y était. Les soldats elfiques dégainèrent leurs arcs leurs flèches pointées sur une unique cible. L’âme du dragon représenter sous forme d’un dragon se tenait là devant elle. Il fut à moitié transparent car de toute manière il n’était pas réel. Mais tout de même. Venir en des lieux si bénis ne permettait en aucun l’approche d’un dragon en ses lieux reculés. Et pourtant...



[Dans le plalais]

Dans la salle étrangement vide et silencieuse, malgré le faible crépitement des torches et des divers battement d’ailes des oiseaux... s'approcha du centre de la salle et regarda le trône, symbole de la souveraineté de la reine...Elle arrivait presque à point nommé. Aux dires et aux rumeurs, cela pourrait être le moment idéal pour le Fléau Noir, d'exprimer enfin pourquoi il était là... Mais c'était trop tôt... Il n'avait pas encore tout les atouts en main.... Le temps viendra, il en avait maintenant une infinité....

Aïlin se trouvait seul dans le couloir du palais juste après que sa mère l’eu congédier. Des gardes étaient postés devant lui en trains de discuter sur le temps de cette nuit. Visiblement touts semblaient inquiet. Soudain une légère brise vint se poser sur les épaules de Aïlin et l’entraîna avec une vitesse fulgurante contre un mur. L’inconnu qui l’avait poussé ainsi lui mit sa main devant sa bouche pour l’empêcher de crier ou de réciter une formule magique. Cette personne portait une cape bleu foncer qui semblait se fondre dans le décors quand elle ne bougeait pas. On pouvait distinguer que ses yeux arc-en-ciel qui étaient visible sous sa capuche ainsi que sa bouche fine où elle avait mit son doigt devant pour lui faire signe de se taire.

Elle l’entraîna par la main et le plaqua, quand il fallait, contre un mur pour éviter de se faire repérer par les elfes. Près de la porte principale se tenaient quatre gardes visiblement inquiet par l’orage bougeaient tous le temps. Tout à coup quelqu’un dit quelque chose à l’oreille de Aïlin.

« Vous n’est pas blesser ? Prince Aïlin. »

Le guide se retourna légèrement sans détourner vraiment son regard de la porte principale. Elle chuchota pour ne pas faire de bruit.

« Qu’elle sont les nouvelles Isis ? »

Isis était habillé comme sa compagne. Les deux jeunes filles se ressemblaient comme deux gouttes d’eau. Il y avait juste une légère différence difficile à distinguée se fut au niveau de leurs yeux. Si l’on observait pas ils étaient « presque » pareil seulement Isis avait des yeux d’on la pupille brillait toujours dans l’obscurité par rapport à sa sœur qui ne brillait que faiblement.

« Il se trame quelque chose dehors. »

Un rire caverneux et puissant résonna dans la salle immense....
Ce qui fit trembler toute la salle. Les soldats furent un instant déstabiliser.

« J’espère que vous savez nager mon prince ^^ »

Les deux jeunes filles entraînèrent Aïlin par la fenêtre et sautèrent avec lui dans le vide.
Ou plutôt dans le lac...

Au dernier moment, juste avant de plonger dans l'eau cristalline du lac qui entourait le palais, Aïlin se libéra des bras qui l'enserraient. Ici, au cœur de la forêt, les elfes étaient plus forts qu'ailleurs. Aïlin, tout en tombant, dégaina Du Freor, et prononçant une courte incantation, éveilla son pouvoir de la Terre. Il décrivit un large moulinet et senti la lame pénétrer profondément dans quelque chose. Un abominable cri de douleur retentit. Puis, les trois silhouettes entrelacées heurtèrent la surface lisse et brillante des eaux en une longue gerbe de gouttes. Ils s'enfoncèrent au creux du lac, tandis qu'à la surface, une large tache de pourpre s'étalait. Aïlin invoqua de nouveau la magie, et il pu respirer, une bulle d'air s'étant formée autour de sa tête.
Puis, une main de fer l'attrapa à nouveau, et l'entraîna plus avant dans les abysses, sans que rien ne pus lui faire lâcher prise. Le jeune prince regardait autour de lui, éperdu, quand tout à coup, l'entrée d'une grotte se profila dans l'obscurité. Soudain, un fort courant les entraîna, droit vers l'orifice. Une barrière magique retenant l'eau scellait l'entrée de la caverne, mais Aïlin et ses ravisseurs la traversèrent comme un mur d'air. Ils atterrirent pêle-mêle sur un sol rocheux.
Immédiatement, l'une des deux femmes qui tenait Aïlin le jeta au sol, puis s'agenouilla auprès d'une deuxième forme étendue à côté. Non sans surprise, Aïlin constata que les deux femmes étaient jumelles. Celle couchée sur le sol semblait bien mal en point, et pour cause : le coup porté par Aïlin lui avait entaillé la chair de l’abdomen sur toute sa longueur, hideuse plaie d’où s’échappait un flot de sang.
Le jeune prince s’autorisa un petit sourire, qui quitta immédiatement son visage lorsqu’il vit qui se trouvait au font de la caverne. Une femme, de nouveau, portant une chevelure rouge comme le sang répandu au sol. Une femme qui aurait été jolie sans l’épouvantable rictus qui déformait son visage. Une femme, enfin, qu’Aïlin n’avait pas vue depuis trois jours. Qu’il n’aurait jamais voulu revoir. Nephenie.
L’elfe se leva avec difficulté. Puis, avec un courage de façade qu’il était loin de ressentir, il lança :

-Dame Nephenie ! Que voici une agréable surprise !

…

Quand Nephenie entendit le prince l'appeller elle se retourna. Son visage était d'un blanc naturel. Ses cheveux rouge sang volaient par le vent.
Elle était d'un naturel calme mais pourtant ses yeux bleu brillèrent sous l'effet de la lune. Elle tendie la main vers le ciel et murmura "plus que 13 pierres".
Quand elle reprie conscience de la situation elle ne fut pas surprise de revoir Aïlin. Elle alla vers lui.

"Aïlin... prince des elfes...."

Elle s'approchie de si près qu'elle toucha son frond en s'abaissant.

"Etes vous blesser ?"

-Non, je vous remercie. On ne peux hélas pas en dire autant de cette pauvre demoiselle, je le craint. Voyez vous, je n'ai pas l'habitude de quitter ainsi un château, encore moins celui de ma mère, et les meilleurs d'entre nous peuvent paniquer, vous en conviendrez.

Tout en parlant, le jeune elfe cogitait intérieurement afin de savoir ce que lui voulait la guerrière aux cheveux rouges sang. Ne trouvant pas, il lui posa alors cette question :

-Dites moi, ma Dame, auriez-vous la bonté de m'expliquer pourquoi vous m'avez convoqué de façon si impromptue ?

Nephenie ne répondit pas à la question du prince, mais continua à le fixer. Elle sembla murmurer pour elle même, puis fit un signe de tête. Une main s'abattit sur l'épaule d'Aïlin qui se retourna. Une escouade de cinq gardes se tenaient derrière lui.

-Menez ne seigneur Aïlin à ses appartement, je vous prie, ordonna Nephenie.

Le premier soldat voulu saisir l'elfe par la bras, mais celui-ci se dégagea vivement, et bondit, dégainant sa lame qui jeta de sinistre lueur tandis qu'il tranchait la gorge de l'infortuné garde. Les autres tirèrent de courtes lames et se jetèrent sur Aïlin qui les affronta du regard. Puis, sans quitter ses adversaires des yeux, il lança :

-Ma Dame, veuillez me pardonner, mais il est de mon devoir de vous rappeler que ma question est sans réponse. De plus, dans l'intérêt de vos hommes, je vous conseille d'annuler votre ordre.

Nephenie, sans marquer la moindre surprise renvoya les soldats qui s'en furent, grommelant.
Leur chef (Nephenie) se tourna vers le prince...

(Je t'en supplie... arrête de jouer à ma place. Ce que tu viens de marquer ne correspond pas avec ce que j'avais l'intention de faire, ni de dire. Première et dernière foie que je continue ce que TU m'as fait dire. ^^)

Nephenie tendis ses mains devant elle et prononça des mots qui semblaient venir d'ailleurs. Mais mêlée au son de sa voie cela faisait pensée à un chant mélodieux. Soudainement les plaies du gardes se cicatrisèrent et le sang s'arrêta peut à peut de couler.

Au même moment Iris entra dans la grotte elle portaient dans ses bras mais avec difficulté sa sœur jumelle. Elle la posa au sol en gémissant de douleurs.

« Isis... Isis elle... oooh ma Dame... ! »

Pris au dépourvue Tor, l’animal de Nephenie se rua sur le jeune elfe. Et le plaqua au sol il montrait ses crocs aiguisés s’apprêtant à le déchiqueter avec toute la fureur dont il était capable.

Nephenie leva sa main en faisant signe à son animal d’arrêter.

« Maitresse... il faut le tuer... trop d’entre nous sont mort à cause de lui qu’il périsse !!! »

Tous les gardes poussèrent eux aussi des rugissements de colère en ne cessant de crier :

« A mort ! A mort !!! Tuons l’elfe !!! »

Mais Nephenie fit rompre se vacarme en ne disant qu’un seul mot d’une voie ferme clair et assez forte que les parois du mur vibrèrent légèrement.

« ASSEZ ! »

Tous se turent même Iris qui sanglotait s’arrêta net. Ils l’écoutèrent tous avec la plus grandes intensions. Tous !!! Tous respectèrent Nephenie tous ! Tous lui vouaient un profond respect.

« Aïlin... Aïlin... »

Elle soupira puis ria légèrement.

«Tu es... le plus... irrespectueux, imprévisible, détestable, égoïste et surtout le plus imprudent petit être que je n’ai jamais... mais jamais !...Rencontrer jusqu’à lors... »

Tor eux du mal à ne pas exprimer son sourire sadique envers le jeune elfe.

« Je t’ai accueillie sous toutes les manières respectueuse de l’accueille. Je n’ai... comment dire jamais cesser de te protéger. Et même te sauver la vie à plusieurs reprises. Mais... visiblement dans la famille royale des elfes les marques de courtoisie sont réprimées... sauvagement.
Tu as tuer deux de mes hommes et une femme... le dernier être de la véritable famille à cette jeune fille que tu vois près du corps. Mais... j’imagine que maintenant la famille royale ressemble plus à des barbares que a des… comment vous dites déjà ? Aaaah oui ! Des êtres sages. »

Nephenie soupira et s’approcha du jeune elfe en ordonnant à Tor de reculer. Celui-ci obéissant savourant la scène en se léchant les babines.

« Sache que... je n’ai donné aucun ordre en ce qui concerne ta mort depuis que je t’ai rencontré. Le premier garde que tu as tué comptait t’assommer. Le deuxième... seulement te tenir tranquille. Tandis que la jeune fille te ramener.»

Elle s’arrêta un instant. Elle détestait parler longtemps... cela l’énervait le plus au point. Mais continua en se jurant de ne plus refaire de tel discours et maudissait le jeune elfe.

« Sais tu ou tu te trouves Aïlin ? Sais tu... pourquoi sommes nous ici ? »

« Maîtresse il en sais trop tuons le !!! Ce mécréant à oser nous tenir tête nous devons le tuer. Le Maître ne sera pas... »

Mais il ne pus continuer sa phrase ses yeux furent grand ouvert. La peur se lisait dans ses yeux. Il se calma et s’inclina et dit quelque chose à peine audible.
Nephenie poursuiva en s’adressant toujours à Aïlin.

« Je vais te dire ou nous sommes... Nous sommes dans un endroit ou réside ici une sorte de sanctuaire. Il existe oui, mais les dragons ne s’y trouvent plus. Seulement ceux qui sont malades, ou trop vieux pour voler. Mis à part une personne... »

Nephenie se rappela de ce qu’on lui avait dit... il y a quelques années...

« L’âme reste ici »

Elle ne désirait pas vivre pour toujours... et toujours qu’est ce que c’était ?
Elle préférait être avec son « père », jusqu’à la mort ! Hélas !... s’était lui qui était mort, disaient les autres dragons.
Nephenie se frayait un chemin à travers les gens. Et plongea dans les profondeurs des mines, elle voyagea dans le gouffres, dans les corridors et les labyrinthes de l’ancien sanctuaire. Il y avait des incantions sur les murs, des inscriptions comme : « Gloire éternelle aux dragons Noir ! »
Elle emprunta un chemin circulaire planté de stalagmites. Il lui a fallut 12 heures pour arriver dans une salle immense ; plus qu’une salle, une grande grotte monumentale ou pendait, cette foie ci, des stalactites. Des trésors, bijoux et pierres précieuses d’une valeur inestimable, remplissaient tout de même bien le sanctuaire. Devant elle au bout de la salle une grande stèle en cristal, avec des lettres d’or était écrit : Au plus grand dragon noir. Que son âme repose dans les profondeurs des ténèbres ». Elle attendis longtemps devant la stèle la regardant les dragons qui l’entouraient commençait la cérémonie de deuil. Et même après celle-ci, elle ne bougea pas. Le temps n’avait plus d’importance... Tant que ses jambes la soutiendraient, la garderait la tête haute.

« L’âme reste ici »

« Aïlin... je dois te tuer. C’est de mon devoir... mais... »

Elle soupira. Les gardes avaient leurs yeux rivés sur le jeune elfe. Il y avait du dégoût, du mépris et presque de la haine.

« ... tu vas devenir... mon apprenti. Je t’aiderais à maîtriser tes pouvoirs car mis à part certaines fois tu n’as pas sut les maîtrisés. Et donc tu vas vivre un temps avec nous et voire un peut la vie que ses trois personnes menaient ce sera... ton châtiment. Sans doute pire la mort. Mais il faut que les races les plus nobles apprennent de nos jours.»

Les gardes se sentir trahis mais acceptèrent tout de même car ils trouvaient la décisions sage malgré leurs haines.
Nephenie pressa sa main sur le torse de Aïlin et un jet de lumière apparut. Un sceau apparus sur son torse.
Elle retira sa main.

« Ainsi... ta magie sera plus restreinte et tu ne fera pas de dommages. De plus... si jamais tu tentes quoi que se soit ta magie disparaîtra à jamais. »

Elle se retourna et ferma la porte qui conduisit au sanctuaire en créant une barrière magique puis fit signe à tous le monde de partir. Il fallait démonter le camp et partir.

Juste avant que la barrière ne s'achève tout à fait et que l'elfe aux cheveux rouges sang ne s'en aille, Aïlin lança :

-Est-ce cela que vous appelez la courtoisie, Ma Dame ? Me forcer la main, m'enlever, me séquestrer, me voler mon pouvoir et ma condition d'être elfique ? Le peuple elfique n'a connu que malheurs au cours de son existence, hormis les traîtres tels que vous (une lueur de haine et des mépris brilla dans le regard du jeune prince) ! Ne vous étonnez pas que nous nous défendions face à ce nouveau péril que vous nous présentez ! Soyez maudite pour votre naïveté et votre cruauté ! Le chemin du mal est si facile ! Je vous méprise !

Puis, l'elfe se détourna et Aïlin resta seul dans les ténèbres. La marque appliquée par Nephenie le brulait, l'empêchant d'user de ses pouvoirs comme il l'aurait voulu, et sa diatribe, il le sentait, ne resterait pas impunie. Fort heureusement, son armure sombre et enchanté l'avait protégé dans une quelque mesure des effets du sort. Il n'était donc pas aussi démuni que le croyait sa nouvelle maîtresse.
Au comble du désespoir, le jeune elfe adressa une prière à la nuit, mais rien ne troubla le silence hormis le plic plic lancinant de l'eau tombant goutte à goutte...
Aïlin se releva alors et inspecta sa cellule. Aucune chance d'évasion possible, cette maudite magicienne n'était pas une amatrice. Le jeune elfe se résigna donc à attendre la suite des événements.

Lentement, Aïlin se redressa, le regard sombre. Il suivrai l'enseignement de cette Nephenie, puisqu'il n'avait pas le choix. Mais son heure viendrai, et il lui ferai payer. Cher.
Puis, il suivi son mentor hors de la grotte, la main crispée sur son épée que personne n'avait songé à lui retirer. Tant mieux, il saurait user des pouvoirs de sa lame à l'insu de ses matons.
Les soldats et la jeune Iris le regardèrent passer, haineux, tout comme Tor, le stupide petit dragonnet, mais ne firent rien qui puisse contrarier leur maîtresse.

La plus, doucement, se mit à tomber, et c'est sous un triste ciel gris que la petite troupe s'en fut à cheval et en chariot, le prince situé dans celui du milieu, solidement encadré...

Cela faisait les troisième joyaux qu'ils avaient. dans la foret maintenant il fallait sortir de la foret. Mais avant cela les soldats se reposèrent. Et Aïlin fut emener auprès de L'Ecarlate.
Celle ci était en trains de se changer derrière un grand voile rouge pourpre. Une douce brise entra dans la tente. Les cheveux de Nephenie volaient. Quand elle demanda à être seule avec lui elle marmona quelque chose puis un étrange bouclier se forma sur les entrées et sortie de la tente.
Sa voie n'était plus profonde ni sombre mais tremblante et douce.
Quand elle sortie des voiles, elle ne portait pas son armure magique noire. Celement un haut blanc avec une armure rouge sang. Ses yeux bleu claire, étaient violet. Ses cheveux quand à eux... semblaient avoir été moins long que d'habitude. Elle ne faisaient plus son age de 21ans. Mais plutôt d'une jeune fille de 17-18ans.
Son regard esseya d'être dure mais pouvait faire rire car, on avait l'impression d'avoir affaire à une petite fille à qui on l'avait humilier. Ce qui étaient assez étrange vennant de L'Ecarlate. Cette gamine commença à sourire, elle regarda Aïlin du fond des yeux.

"Et bien tu n'a pas a être étonner très cher Aïlin, tu es bizarre quand tu me regarde comme cela."

Elle se mit à rire et torna autour du jeune prince comme pour l'inspecter. Elle le tira par la manche.

"Dit... c'est moi ou tu as mauvaise mine Aï ? Je peux t'appeller Aï einh ? Bon ^^"

Elle prit un de ses bonbons sucrée et abbaisa son menton pour le lui faire manger.
Puis elle s'assie après lui avoir tendue un plateaux portant divers aliments (comestible bien sure ^^).

"Alors... tu es dans le peau drap toi !
Vitte Vitte !! Prend des forces tu en auras besoins. Je t'expliquerais ensuite tout ce que tu veux et... je te ferais sortir d'ici ^^"

Aïlin, du haut de ses 25 ans (oui, il n'en a pas 15 !!!!!!) fut très étonné de voir ainsi cette elfe jeune et pour tout dire, fort belle.
Il lui sembla discerner quelque chose qui clochait, mais le bonbon que lui avait donné cette adolescente lui troublait la mémoire, et son gout sucré semblait obnubiler toute autre chose. Aussi le Prince se laissa-t il faire dans un état de béatitude.
Après que la jeune fille lui eut donné quelques autres friandises, elle le prit par la main, et sans paraître fournir d'efforts, traversa les boucliers magiques. C'est alors que l'épée d'Aïlin se mit à le brûler à travers son pantalon. La brume qui lui obscurcissait l'esprit se dissipa, et profitant de l'occasion, il asséna un coup violent à la fille, sachant désormais qu'il s'agissait de Nephenie. Puis, comme la tente était en bordure du bois, à l'écart du campement, il s'esquiva en catimini, laissant cette fillette au si joli regard étendue sur le sol. Puis, à bonne distance du campement, il siffla. Sa jument, la fidèle Neige, ne tarda pas à arriver. Il lui sauta dessus, et la lança au grand galop. Droit sur Aroulik, où, au même moment, Orpheee venait de défoncer la porte...

Aïlin, surpris, fronça les sourcils. Puis, il dégaina sa lame, la plaça délicatement, mais avec la froideur de la mort sur la gorge de sa prisonnière. Sans écarter la pointe acérée de sa fidèle arme, il se releva lentement, prenant garde à ne pas quitter la demoiselle des yeux.
Il ne ressentait plus de brûlure au niveau de la poitrine, et, après avoir écarté son armure, put constater que le tatouage qui la souillait s'estompait. De nouveau, il braqua son regard de nuit sur la jeune elfe.

-Lève-toi. Le ton sans équivoque, les yeux durs et froids, Aïlin regarda Nephenie se lever. Puis, il entonna une courte mélopée elfique. Des larmes montèrent des yeux de Nephenie. Aïlin savait qu'elle reconnaissait là sa langue maternelle, sans la comprendre. Survinrent alors Neige et un autre cheval pie.

-Je te présente Foudre. Monte sur son dos.

Toujours sous la menace de la mortelle lame, l'adolescente, qui d'ailleurs n'en paraissait plus tellement une, mais prenait au fil des minutes une allure plus âgée, jusqu'à sembler l'âge du prince, s'exécuta sans protester. Puis, Aïlin rengaina Du Freor et sauta sur Neige.
De nouveau, il parla en elfique. Les deux chevaux s’éloignèrent au petit pas tandis qu’une corde noire et brillante s’enroulait autour du torse et des bras de la jeune fille. Puis, il tourna la tête, et tout en s’excusant, lui dit qu’il s’agissait juste d’une précaution supplémentaire.
Et c’est à un galop effréné qu’ils se dirigèrent vers Aroulik.

[i]Pendant toute la traversée de la foret, elle ne dit mot. Celement pendant le trajet elle écoutait Aïlin parler et buvait chacune de ses paroles elfique.
Mais elle ne voulais pas lui parler elle n'en avait pas envie et se sentais trop humilier pour le faire.
Dernièrement, elle avait toujours cette impression de suffoquer. En se dirigeant vers Aroulik elle pensait fuir le dragon et son mal.

Lorsqu'il arrivèrent à l'emplacement de ce que fut Aroulik, il eurent tous deux le souffle coupé.
La ville macabre avait été rasée, et seules quelques tours subsistaient encore.
Avec prudence, Aïlin descendit de cheval, puis murmurant un sort, libéra Nephenie et lui tandis une dague.

-Soyons sur nos gardes, une magie très puissante a eu lieu ici, souffla la prince, tout en dégainant sa lame.

Ils aperçurent alors une silhouette à l'horizon. Une sorte de spectre argenté se dirigeait vers eux. Aïlin plissa les yeux, puis fut ébloui alors qu'un éclair bleu illuminait le paysage. L'instant d'après, une forme se matérialisait près d'eux.
Orpheee, une larme discrète coulant sur sa joue, leur adressa une pauvre sourire, et embrassant le panorama dévasté du regard, commenta :

-Je me suis un peu trop énervé...