C'est ainsi...

Léo se rendait au conseil des rodeurs, son pas était lourd, il ne voulait pas y aller. Le temp était pluvieux, de grosse gouttes lui tombaient sur la tête, mouillant ses longs cheuveux brun. Un éclair éclata le faisant sursauter. Il arriva près d'un de ses repères, où il avait caché sa bécane. Il continua sa course dessus. Arrivé au sanctuaire, il freina, descendit de son engin, et s'installa devant la porte.
-Mot de passe? demanda une voix.
-C'est ainsi que vous m'acceuillait, rodeur, vous êtes toujours aussi désagréable! répondit-il.
-Mot de passe correct, répondit la voix.
Une porte dissimulée dans la roche s'ouvrit. Il clopina jusque dans la pièce principale. Une grande pièce entièrement faite de pierre, où se trouvait des centaines de rodeur. Léo retira sa cape, ses bandages et ses armes et les mit dans un casier sur lequel son nom était écrit.
Il entra dans la pièce et s'installa sur un rocher en hauteur, sur lequel était fixé un porte voix.
-Mes amis! cria-t-il dans le micro, je déclare ouvert le cinq cent soixante douzieme congrès des rodeurs!
-Rodeur! Rodeur! répondit la foule.
-Merci, merci.

...

Léo baissa la tête, il repris son souffle.
-Messieurs, ous allons passer au vote! s'exclama-t-il. Je vous rappelle les trois candidats au poste de chef des rodeurs, moi même, Carl oeilquipend, Le Jean barbe bleu, Hector Lafouille et Narniena. Veuillez saisir un papier sur une des table à votre disposition.
Tout le monde s'executa. Le vote eu lieu et la dépouille commença.
-Hector, Jean, Hector, Léo, Léo, Léo, Narniéna, Narniéna, Léo, Narniéna, Carl, Léo... Narniéna.
La dépouille était terminée, le résulta: exaequo entre Léo et Narniéna. Narniéna était certainement la plus belle et la plus forte des rodeuse, une humaine de 34 ans, montée sur des ressorts. Un autre vote eu lieu. Au grand étonement de Narniéna, ce fût Léo qui l'emporta, la mettant dans une rage folle. Elle le prit dans un coin.
-Léo, serpent! s'enerva-t-elle, as tu oublié l'amitié qu'il y a entre nous? As tu oublié que je rêve d'être chef des rodeurs depuis que j'ai huit ans?!
-Non Narniéna, belle Naniéna, je n'ai point oublié tout cela, mais moi également, j'en rêve de ce poste, et mon rêve est enfin réalité! répondit Léo calmement.
L'humaine baissa la tête.
-J'était le prince du desert, repris-t-il, maintenant je suis les chef des Rodeurs de Graak! Mon pouvoir s'agrandit de jour en jour, peut-être un jour je serait même chevalier du roi d'Allysan, ou paladin d'Harduh ou de Gurvillons! Ce n'est pas tes paroles qui me gèneront dans mon élan, belle Narniéna.
Il se tut, et partit. Narniéna s'assit dans un coin et pleura, maudissant Léo de toute son âme.
Léo reçu de nombreux présents, un avion, un arc, un fusil, des gants, un casque mais surtout, une pierre, un diamant. Il se demandait qui avait pu offrir cela, mais il le mit autour de son cou.
La soirée était terminée, il remonta sur sa moto, emportant les cadeaux qu'il pouvait et envoyant un rodeur à l'hotel avec son avion.
Narniéna était là, elle pleurait.

Elle décida de se venger de celui qui lui avait volé ses rêves. Afin de satisfaire ses désirs, elle s'initia en secret aux arcanes de la magie de l'ombre, développant rapidement un pouvoir peu commun, et réussi, on ne sait comment, à se procurer la troisième épée élémentaire, Clarent, l'épée du feu (rappelons que l'épée de glace, Excalibur est en possession de Léo, et Tel'Driä, épée du vent, appartient à Orpheee).
Et, lorsque sa formation fut fini, elle décida qu'il était grand temps de se mettre en marche afin de punir ce Léo.

Voici ce que purent voir (l'espace de quelques secondes avant leur mort) les malheureux qui croisèrent sa route.



Or, il advint qu'un jour, alors que Narniéna se reposait au sommet d'un piton rocheux surplombant la mer, Orpheee survint. Il voulait juste rentrer chez lui, mais la vue de cette personne l'intrigua au plus haut point.
La jeune femme, qui avait entendu des pas légers se dirigeant vers elle, sourit d'avance en pensant au corps carbonisé qui signerait son passage en ces lieux, dans quelques instants. Plaquant un sourire sur son visage, elle se tourna vers le nouveau venu, et de sa charmante voix, demanda s'il connaissait un certain Léo.

-Mais, madame, répondit Orpheee. C'est là l'un de mes camarades, pour ne pas dire ami ! Il loge à l’hôtel Popervagg.

-Eh bien, cher monsieur...

-Orpheee.

-... Orpheee, pour vous remercier de votre gentillesse, vous allez mourir !

Soudain, Naerniena prit conscience du nom de l’inconnu.

-Euh… fit-elle bêtement, car elle connaissait l'elfe de réputation et n'avait aucune envie de se frotter à lui.

Et Orpheee passa son chemin, feignant de n’avoir rien entendu, fermement décidé à garder un œil sur cette femme.

Léo conduisait sa bécane dans les bois, laissant derrière lui de grosses traces de passages. Il s'arrêta un instant pour se reposer. Après une gourde vidée, il remonta sur son engin, mais un bruit l'empêcha de démarrer.
-Qui va là? questionna-t-il.
-Tu m'as trahi, je devait avoir ta place, tu n'est qu'un enfant.
-...Narniéna, je me demandais quand tu viendrait enfin quémander ta sois disante place, je t'aurais proposé un siège près du miens si tu n'avais pas été si cupide... mais... ton désirs de pouvoir ne devait s'accroitre, tu devait rester un subordonnés comme les autres...
-Ferme la! elle sortit de sa cachette, bat toi maintenant!
-Ha ha ha, tu croit pouvoir me battre, ce n'est pas la première fois que tu perdra..
Il dégaina excalibur.
-Excalibur, s'exclama la jeune humaine, la légendaire épée de Gurvillons, à qui l'as tu volée?
-Je l'ai retirée du rocher qui la tenait prisonnière.
-On la dit indestructible.
-C'est exact, elle l'est...
-Et tu le croit en plus, tu est encore plus nul que je le pensais, je la briserait comme une brindille... voici Clarent, l'épée de feu, c'est le même forgerons que ton arme.
Elle bondit sur lui, le feu brulait dans ses yeux, et elle frappa la lame d'Excalibur. Une fissure se fît dans l'épée de feu.
-Voit tu, ton épée brule là ou elle transperce, la mienne ne peut se briser, même sous les coups du plus puisssant de sort, dit Léo.
-Foutaise, cette épée n'est rien d'autre qu'un bout de métal!
Elle prépara un sort de destruction. Une boule noirâtre se forma dans sa main, enrobé de petits éclairs violet. Elle lança le sort en criant une formule "Eyh'n Äert Nîconstella!"
Léo para d'excalibur, et il se rendit compte un peu tard que si l'épée était invincible, elle ne pouvait contrer le souffle d'un sort. La boule et l'épée collés l'un à l'autre, Léo forçant de son côté, Narniéna du siens, le combat dura longtemp, plusieurs minutes. Mais léo ne resista pas, il s'écroula, après s'être fais cassé le bras.
Des flèches sortirent des fourrées transperçant Narniéna de toute part, la tuant sur le coup. Les assaillant se montrèrent, c'était une poignée de rodeurs qui passaient par la par hasard. Il aidèrent Léo à se relever.
-Eh bien monsieur, vous n'êtes pas très bien en point... dit l'un d'eux.
Seul un marmonnement sortit de la bouche de Léo.
-Marlab...pardonne...erreur..cette jeune fille...

L'épée Clarent était plantée dans le sol. Un vent chaud non-naturel souffla. Une voix grave s'éleva:
- Que le feux de la guerre soit, et qu'un monde meilleur naisse de ses cendres...
Une silhouette de feu apparue dans une auras embrasée. L'armure qu'elle portait n'était autre que Solide. Sa chevelure et sa barbe ardentes crépitaient. Il tira l'épée du sol et disparu dans un tourbillons de flammes.
Les rôdeurs ayant assister à cette étranges apparition, restèrent mystifiés.

Non loin de là, se trouvait une part d'Ombre un peu trop épaisse pour être naturelle.
Et en effet, là se tenait Marlab, Reine des Ombres. Elle observait la scène avec curiosité, et se posait deux trois questions. Pourquoi ce jeune rôdeur, sans expérience et nouveau bourgeon de la Surface, Léo semblait-il, pourquoi avait-il prononcé son nom ?
Elle ne le connaissait pas, et elle doutait qu'il la connaisse.
Pourquoi possédait-il Excalibur ?
Pourquoi l'avait-il appelé ??

Marlab, convaincue qu'elle devait rester secrète, décida de suivre le jeune homme, car elle se doutait qu'il allait lui apporter des informations.

Orpheee, présent aux côtés de sa reine, songeait qu'à présent, chacune des armes élémentaires avait trouvée preneur : L'Eau pour Léo, l'Air pour Morgane (bien que lui même ait fait fabriquer un double de Tel'Driä), le Feu pour Beldo et la Terre pour ce jeune elfe, Aïlin. Il faudrait d'ailleurs qu'il le surveille, histoire de s'assurer qu'il ne faisait pas de bêtises avec se magie noire.

Léo était assis, pensif, il avait mal au bras, mais pas seulement. Il venait de tuer une femme qu'il avait aimé dans sa jeunesse.
-Je répète Marlab, favorise son passage dans le monde de la mort, par pitié maitresse des ombres.
Puis un éclair lui traversa l'esprit. Il réfléchi.
"Mais à qui je parle, qui est cette Marlab? Mais qui suis je au juste!?"