Une visite rapide

Un homme enroulé d'une cape noir se déplaçait silencieusement sur le pavé de la ville. Il était impossible de voir son visage, et quiconque le voyait croyait à une erreur, tant il allait vite. Il semblait glisser, ses gestes étaient fluides.
Il s'arrêta devant une porte banale, qui ne semblait en rien différente des autres de la rue sombre. Il frappa deux petits coups, et un gros, et tendit l'oreille. Son visage toujours dans le noir, il attendait, collé au mur de la rue. Enfin, on lui ouvrit la porte, et il se glissa dans l'ouverture.

Quelques temps après, la porte s'ouvrit lentement. La poignée était baissée, ce qui signifiait que quelqu'un avait dans l'intention de sortir, mais qu'il trainait.
"Ghrhüumph, je vous salue" dit une voix autoritaire.
Et l'homme en noir s'en alla, aussi furtif qu'avant, par le même chemin qu'il avait pris pour venir...

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L'homme en noir se dirigea vers la Tour Imprenable. En chemin, il s'arrêta devant une grande bâtisse. Au dessus de la porte, un grand panneau indiquait "Hôtel Pöpervagg". Il s'approcha d'une fenêtre et lança un rapide coup d'oeil à l'intérieur.
Il y avait dedans un groupe de personnes, qui mangeaient, tous autour d'une table ronde. Il reconnut Orpheee, Lepikarma et Sytril, personnages importants de la ville dont il avait fait ériger une statue. Il y avait également deux personnes de petites tailles, un gnome et un naine. A coté, une grand elfette aux cheveux blancs et aux yeux violets parlait avec un homme fin enroulé dans des bandeaux et des tissus de toutes sortes. Il devinait qu'il avait devant lui Morgane la Juste, la nouvelle écuyère de Sytril, qui s'était fait connaitre il y a quelques temps avec son coup d'éclat avec Hugo le Marchant. Il avait également entendu parler de l'homme, et même s'il ne se rappelait pas son nom, il voyait avec exactitude la marque de sa Mhotö qui provoquait grande jalousie chez nombre de ses sujets. Il savait également que c'était lui qui avait pris, dit-on, Excalibur.
En voyant tous ces gens attablés, l'homme en noir sourit.
"Voilà les sauveurs de la ville. Ils sont amenés à faire de grandes choses.... Leur Destinée est énorme. Puisse le Temps jouer en leur faveur"
Il rajusta sa capuche, et reprit son chemin, toujours aussi silencieux et discret.

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